Mounjaro Solution Injectable Stylo Pré-Rempli 5 mg
Médicament - AllopathieMédicament indiqué dans le traitement du diabète de type 2. Il est également indiqué dans le contrôle du poids en cas de surpoids ou d'obésité. MOUNJARO contient un nouveau principe actif, le tirzépatide. En savoir +
- Femme enceinte ? Interdit
- Allaitement ? Interdit
Classe Pharmacothérapeutique
Médicaments utilisés dans le traitement du diabète, médicaments hypoglycémiants, à l’exclusion des insulines, Code ATC : A10BX16
Indications thérapeutiques
Diabète de type 2
Mounjaro est indiqué chez les adultes pour le traitement du diabète de type 2 insuffisamment contrôlé en complément d’un régime alimentaire et d’une activité physique :
• en monothérapie, quand l’utilisation de la metformine est considérée comme inappropriée en
raison d’une intolérance ou de contre-indications.
• en association avec d’autres médicaments destinés au traitement du diabète.
Contrôle du poids
Mounjaro est indiqué en complément d’un régime hypocalorique et d’une augmentation de l’activité physique dans le contrôle du poids, notamment pour la perte de poids et le maintien du poids, chez des adultes avec un indice de masse corporelle (IMC) initial :
• ≥ 30 kg/m2 (obésité) ou
• ≥ 27 kg/m2 et < 30 kg/m2 (surpoids) en présence d’au moins un facteur de comorbidité lié au
poids (par exemple, une hypertension artérielle, une dyslipidémie, un syndrome d’apnée
obstructive du sommeil, une maladie cardiovasculaire, un prédiabète ou un diabète de type 2).
Contre-indications
Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients
Précautions d’emploi et mises en garde spéciales
Pancréatite aiguë
Le tirzépatide n’a pas été étudié chez les patients ayant des antécédents de pancréatite et doit être utilisé avec prudence chez ces patients.
Des cas de pancréatite aiguë ont été rapportés chez des patients traités par tirzépatide.
Les patients doivent être informés des symptômes de la pancréatite aiguë. En cas de suspicion de pancréatite, le traitement par tirzépatide doit être interrompu. Si le diagnostic de pancréatite est confirmé, le traitement par tirzépatide ne doit pas être réinitié. En l’absence d’autres signes et symptômes de pancréatite aiguë, des élévations des enzymes pancréatiques seules ne sont pas prédictives d’une pancréatite aiguë.
Hypoglycémie
Les patients traités par tirzépatide en association avec un traitement insulino-sécrétagogue (par exemple, un sulfamide hypoglycémiant) ou de l’insuline peuvent présenter un risque augmenté d’hypoglycémie. Le risque d’hypoglycémie peut être diminué en réduisant la dose du traitement insulino-sécrétagogue ou de l’insuline.
Effets gastro-intestinaux
Le tirzépatide a été associé à des effets indésirables gastro-intestinaux, notamment des nausées, des vomissements et des diarrhées (voir rubrique 4.8). Ces effets indésirables peuvent entraîner une déshydratation, qui est susceptible de conduire à une détérioration de la fonction rénale, incluant une insuffisance rénale aiguë. Les patients traités par tirzépatide doivent être avertis du risque potentiel de déshydratation dû aux effets indésirables gastro-intestinaux, et doivent prendre des précautions pour éviter une perte hydrique et des troubles électrolytiques. Cela doit être particulièrement pris en compte chez les personnes âgées, qui peuvent être plus sensibles à de telles complications.
Maladie gastro-intestinale sévère
Le tirzépatide n’a pas été étudié chez les patients ayant une maladie gastro-intestinale sévère, dont la gastroparésie sévère, et doit être utilisé avec prudence chez ces patients.
Rétinopathie diabétique
Le tirzépatide n’a pas été étudié chez les patients atteints de rétinopathie diabétique non proliférante nécessitant un traitement aigu, de rétinopathie diabétique proliférante ou d’œdème maculaire diabétique, et doit être utilisé avec prudence chez ces patients avec une surveillance appropriée.
Teneur en sodium
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par dose, c’est-à-dire qu’il est
essentiellement « sans sodium ».
Interactions avec d’autres médicaments
Le tirzépatide retarde la vidange gastrique et est donc susceptible d’influer sur le taux d’absorption des médicaments administrés par voie orale de façon concomitante. Cet effet, entraînant une diminution de la Cmax et un retard du tmax, est plus prononcé au moment de l’instauration du traitement par tirzépatide.
Sur la base des résultats d’une étude avec du paracétamol, qui a été utilisé comme médicament modèle pour évaluer l’effet du tirzépatide sur la vidange gastrique, aucun ajustement de la posologie n’est attendu pour la plupart des médicaments administrés concomitamment par voie orale. Cependant, il est recommandé de surveiller les patients prenant des médicaments oraux ayant un index thérapeutique étroit (par exemple, warfarine, digoxine), en particulier au début du traitement par tirzépatide et après une augmentation de dose. Le risque d’effet différé doit également être pris en compte pour les médicaments oraux pour lesquels un délai d’action rapide est important.
Paracétamol
Après l’administration d’une dose unique de 5 mg de tirzépatide, la concentration plasmatique maximale (Cmax) du paracétamol a été réduite de 50 % et la médiane (tmax) a été retardée d’1 heure.
L’effet du tirzépatide sur l’absorption orale du paracétamol dépend de la dose et du temps. À faibles doses (0,5 et 1,5 mg), il n’y a eu qu’une modification mineure de l’exposition au paracétamol. Après quatre prises hebdomadaires consécutives de tirzépatide (5/5/8/10 mg), aucun effet n’a été observé sur la Cmax et le tmax du paracétamol. L’exposition totale (ASC) n’a pas été affectée. Aucun ajustement de la dose de paracétamol n’est nécessaire lorsqu’il est administré avec le tirzépatide.
Contraceptifs oraux
L’administration d’un contraceptif oral combiné (0,035 mg d’éthinylestradiol plus 0,25 mg de
norgestimate, un promédicament de la norelgestromine) en présence d’une dose unique de tirzépatide (5 mg) a entraîné une réduction de la Cmax et de l’aire sous la courbe (ASC) du contraceptif oral. La Cmax de l’éthinylestradiol a été réduite de 59 % et l’ASC de 20 % avec un retard du tmax de 4 heures. La Cmax de la norelgestromine a été réduite de 55 % et l’ASC de 23 % avec un retard du tmax de 4,5 heures. La Cmax du norgestimate a été réduite de 66 % et l’ASC de 20 % avec un retard du tmax de 2,5 heures. Cette réduction de l’exposition après une dose unique de tirzépatide n’est pas considérée comme cliniquement pertinente. Aucun ajustement de la dose des contraceptifs oraux n’est nécessaire.
Utilisation pendant la grossesse et l'allaitement
Grossesse
Il n’existe peu ou pas de données concernant l’utilisation du tirzépatide chez la femme enceinte. Les études chez les animaux ont mis en évidence une toxicité sur la reproduction.
L’utilisation du tirzépatide n’est pas recommandée pendant la grossesse et chez les femmes en âge de procréer n’utilisant pas de contraception.
Allaitement
L’excrétion de tirzépatide dans le lait maternel est inconnue. Un risque pour le nouveau-né/nourrisson ne peut être exclu.
Une décision doit être prise soit d’interrompre l’allaitement soit d’interrompre/de s’abstenir d’utiliser le tirzépatide en prenant en compte le bénéfice de l’allaitement pour l’enfant au regard du bénéfice du traitement pour la femme.
Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules ou à utiliser des machines
Le tirzépatide n’a aucun effet ou un effet négligeable sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines. Les patients doivent être informés des précautions à prendre pour éviter une hypoglycémie lors de la conduite de véhicules ou de l’utilisation de machines lorsque le tirzépatide est utilisé en association avec un sulfamide hypoglycémiant ou de l’insuline.
Posologie, Mode et/ou voie(s) d'administration, Fréquence d'administration et Durée du traitement
La dose initiale de tirzépatide est de 2,5 mg une fois par semaine. Après 4 semaines, la dose doit être augmentée à 5 mg une fois par semaine. Si nécessaire, des augmentations de dose peuvent être effectuées par paliers de 2,5 mg après un minimum de 4 semaines à la dose en cours.
Les doses d’entretien recommandées sont de 5 mg, 10 mg et 15 mg.
La dose maximale est de 15 mg une fois par semaine.
Lorsque le tirzépatide est ajouté à un traitement en cours par metformine et/ou inhibiteur du cotransporteur de sodium-glucose de type 2 (iSGLT2), la dose en cours de metformine et/ou d’iSGLT2 peut être conservée.
Lorsque le tirzépatide est ajouté à un traitement en cours par sulfamide hypoglycémiant et/ou insuline, une diminution de la dose de sulfamide hypoglycémiant ou d’insuline peut être envisagée afin de réduire le risque d’hypoglycémie. Une auto-surveillance glycémique est nécessaire pour ajuster la dose de sulfamide hypoglycémiant et d’insuline. L’adoption d’une approche progressive de la
réduction de la dose d’insuline est recommandée.
Mode d’administration
Mounjaro doit être administré par injection sous-cutanée dans l’abdomen, la cuisse ou le haut du bras.
La dose peut être administrée à toute heure de la journée, au moment ou en dehors des repas.
Les sites d’injection doivent être alternés à chaque administration. Si un patient s’injecte également de l’insuline, il doit injecter Mounjaro dans un site d’injection différent.
Il doit être conseillé aux patients de lire attentivement les instructions d’utilisation incluses dans la notice avant d’administrer le médicament.
Symptômes et instructions en cas de surdosage
En cas de surdosage, un traitement symptomatique approprié doit être mis en place en fonction des signes cliniques et des symptômes du patient. Les patients peuvent présenter des réactions indésirables gastro-intestinales, notamment des nausées. Il n’existe aucun antidote spécifique à un surdosage de tirzépatide. Une période d’observation prolongée et un traitement de ces symptômes peuvent s’avérer nécessaires, en tenant compte de la demi-vie du tirzépatide (environ 5 jours).
Instructions en cas d'omission d'une ou de plusieurs doses
En cas d’oubli, la dose doit être administrée le plus rapidement possible dans les 4 jours suivant la dose oubliée. Si plus de 4 jours se sont écoulés, la dose oubliée ne doit pas être administrée et la dose suivante doit être administrée le jour normalement prévu. Dans tous les cas, les patients peuvent ensuite reprendre leur schéma posologique hebdomadaire habituel.
Description des effets indésirables éventuels
Résumé du profil de sécurité
Dans 9 études de phase 3 terminées, 7 702 patients ont été exposés au tirzépatide seul ou en association avec d’autres agents hypoglycémiants. Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés ont été des troubles gastro-intestinaux, incluant des nausées (très fréquent), des diarrhées (très fréquent), des constipations (fréquent) et des vomissements (fréquent). En général, ces effets étaient principalement d’intensité légère à modérée et survenaient plus fréquemment pendant l’escalade de dose puis diminuaient au fil du temps.
Conditions de conservation
À conserver au réfrigérateur (entre 2°C et 8°C).
Ne pas congeler.
Conserver dans son emballage d’origine à l’abri de la lumière.
Mounjaro peut être conservé en dehors du réfrigérateur pendant une durée maximale cumulée de
21 jours à une température ne dépassant pas 30°C, et ensuite le stylo pré-rempli ou le flacon doit être
jeté.
Substances actives
Chaque stylo pré-rempli contient 5 mg de tirzépatide dans 0,5 mL de solution.
Autres composants
Phosphate de sodium dibasique heptahydraté
Chlorure de sodium
Acide chlorhydrique concentré et hydroxyde de sodium (pour ajustement du pH)
Eau pour préparations injectables

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