Médecines douces
Traditionnellement, on oppose les médecines douces à la médecine « chimique », à savoir la plupart des médicaments qu’on trouve à l’heure actuelle. Dans la famille médecine douce, on retrouve classiquement l’homéopathie, l’oligothérapie, la phytothérapie et l’aromathérapie. L’homéopathie ayant sa propre section nous allons surtout nous intéresser aux autres formes de médecine.
L’oligothérapie se base sur l’action d’oligoéléments sur l’organisme. Il s’agit d’éléments chimiques précis, ou plus spécifiquement des minéraux comme le cuivre, l’or, l’argent, le manganèse, le sélénium ou encore le zinc. Il s’agit d’éléments présents dans le corps humain à de très faibles doses, mais sont indispensables à son bon fonctionnement. Ils sont aussi administrés à des doses très petites. En effet, dans l’oligothérapie, ces minéraux sont présents à une concentration très faible mais sont bien détectables et mesurables. Le but de l’oligothérapie est de rétablir le bon fonctionnement des processus physiologiques en jouant sur ces oligoéléments. Les deux grandes gammes d’oligothérapie sont Oligosol et Granions : des ampoules, dont le liquide est à garder quelques minutes en bouche avant de l’avaler, représentent la forme classique de l’oligothérapie.
La phytothérapie représente la médecine à base de plantes. Elle se caractérise par des produits dont le principe actif est issu d’une plante et non synthétisé. Les formes de la phytothérapie sont très vastes. La plante, ou partie de plante, peut être entière, prise en infusion ou réduite en poudre très fine et prise sous forme de gélules. On extrait aussi les principes actifs de la plante. Ces extraits peuvent prendre plusieurs formes : poudres, pâtes ou liquide. Ces extraits sont ensuite incorporés dans de nombreuses formes galéniques : ampoules, gélules, sirops ou encore des solutions aqueuses ou alcooliques.
L’aromathérapie peut être considérée comme branche de la phytothérapie comme elle se base sur l’utilisation des huiles essentielles. Les huiles essentielles sont des composés qui sont extraits de certaines parties de certaines plantes par des procédés de distillation. Elles se présentent le plus couramment sous la forme de petits flacons compte-gouttes contenant directement l’huile essentielle. Les huiles essentielles peuvent être prises par voie orale, cutanée, ou par diffusion.
Attention, la médecine douce ne signifie pas médecine sans danger ni précautions. Ces médecines sont des médecines qui sont actives et peuvent avoir des effets secondaires. C’est surtout le cas de la phytothérapie, et à plus forte raison de l’aromathérapie. Il faut savoir que beaucoup de nos médicaments « chimiques » viennent à l’origine de plantes. Le millepertuis, réputé pour lutter contre les épisodes dépressifs, interagit avec une multitude d’autres médicaments. Si elle est mal prise, l’oligothérapie peut se montrer complètement inefficace, n’apportant pas les bénéfices souhaités, pouvant tout de même être déconseillés dans certaines situations. Les huiles essentielles peuvent être directement toxiques en cas de mauvais usage.