Mal des transports
Le mal des transports : symptômes
Le mal des transports, appelé également
cinétose, se définit comme un état de vertige ou de malaise, associé à des symptômes de
nausées et parfois des vomissements. Ces vomissements sont facilités lorsque l'estomac est vide. D'autres symptômes comme un teint pâle, et une baisse de la vigilance sont parfois présents.
Quels sont les causes du mal des transports?
Ces maux de santé sont causés par un
manque d'adaptation de notre organisme entre la perception des mouvements (voiture, transport en bateau ou en avion) et la vue transmise au cervelet grâce à des signaux sensoriels. Les enfants sont particulièrement touchés par le mal des transports, notamment lors des trajets en voitures. Les femmes seraient également plus touchées par le mal des transports, ainsi que les patients souffrants de migraines. D'autres facteurs augmentent l'intensité des maux, notamment la fatigue, la chaleur, les odeurs ou encore l'anxiété.
Quels sont les médicaments du mal des transports ?
Les médicaments antihistaminiques
Les médicaments utilisés en première intention dans le traitement du mal des transports sont les médicaments
antihistaminiques H1, comme le dimenhydrinate. Ce composé se retrouve notamment dans
Nausicalm, un médicament indiqué dans le traitement des symptômes des nausées et des vomissements sans fièvre. Ce produit s'utilise aussi en prévention du mal des transports. Dans ce cas, il est conseillé de prendre une gélule trente minutes avant le voyage. Les médicaments antihistaminiques ont une activité atropinique qui permet de soulager les symptômes. Cependant, ils induisent des effets indésirables non négligeables : somnolence, nausées et confusions. Les médicaments antihistaminiques H1 sont contre-indiqués en cas de glaucome à angle fermé et en cas de troubles de la prostate. Lors du trajet, ils sont à éviter pour le conducteur. L'utilisation de ces médicaments doit rester
brève.
Afin de lutter contre l'effet sédatif, vous retrouverez aussi en pharmacie le médicament Mercalm, composé de dimenhydrinate et de caféine. Les comprimés se prennent une demi heure avant le départ, et se renouvellent toutes les 6 heures en cas de transport prolongé. Chez l'adulte, on ne dépasse pas 6 comprimés par jour, en commençant avec un comprimé, et chez l'enfant de plus de 6 ans, la prise totale est de 3 comprimés par jour.
Chez l'enfant, la forme sirop est à privilégier.
Nausicalm Sirop est un médicament indiqué dans le traitement des nausées et vomissements sans fièvre, ainsi qu'en prévention du mal des transports. Ce médicament s'utilise dès l'âge de 2 ans, et pas plus de deux jours sans l'avis d'un médecin. En pharmacie, vous retrouverez également ce médicament en sachets, pratique à emporter en voyage. L'utilisation de ce médicament n'est possible que chez l'enfant de 6 ans et plus.
Le traitement homéopathique sous forme de comprimés ou de granules
Cocculus, Tabacum, ou Nux Vomica, sont des souches utilisées en cas de mal des transports légers ou chez les enfants. Ces
souches homéopathiques sont également associées dans des médicaments sous forme de spécialités comme Cocculine des laboratoires Boiron. Ce produit en comprimés orodispersibles est un médicament traditionnellement utilisé dans le mal des transports, et son utilisation est possible dès l'âge de 18 mois. Les comprimés sont à sucer ou laisser fondre dans un peau d'eau en risque de fausse route, et se renouvelle tout au long du transport si nécessaire.
Les huiles essentielles contre le mal des transports
Certaines huiles essentielles peuvent aider à soulager les symptômes du mal des transport. On peut par exemple citer l'huile essentielle de
menthe poivrée. D'autres huiles comme le
gingembre peuvent également vous être conseillées.
Quelques conseils pour le voyage !
Premier conseil, favorisez une place peu mobile : place à l'avant en voiture, ou au milieu pour un trajet en avion ou en bateau. Pensez à fixer l'horizon afin de fuir les mouvements visuels, comme les autres voitures ou les vagues. Eviter la lecture lors du voyage.
La
respiration est un levier très efficace pour lutter contre le mal des transports. Une méthode de relaxation consiste à inhaler profondément par le nez et expirer lentement par la bouche. Pensez également à aérer, car les maux s'amplifie avec les atmosphères confinés.
Un dernier conseil, mangez par petites portions, et éviter l'alcool et le tabac pendant le voyage.
Quand consulter un médecin ?
Quand les médicaments disponibles sans ordonnances ne sont pas efficaces ou que l'utilisation de ces produits devient indispensable, une consultation chez le médecin traitant est recommandé. Le médecin pourra délivrer des médicaments sous forme de patchs à utiliser ponctuellement avant le trajet. Ces médicaments à base de Scopolamine sont des médicaments dits muscariniques, qui ne sont pas dénués d'effets secondaires.
Sources :
Le traitement du mal des transports
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