Les vitamines K : qu'est ce que c'est ?

- La vitamine K : rôle essentiel dans la coagulation sanguine et la santé osseuse
- Les apports alimentaires et compléments en vitamine K
- Anticoagulants et vitamine K : rôle dans la prévention des AVC et des caillots sanguins
Les vitamines K sont essentielles pour le bon fonctionnement de notre organisme, jouant un rôle clé dans la coagulation sanguine et la santé des os. Elles sont indispensables pour maintenir une bonne forme et vitalité au quotidien.
La vitamine K : rôle essentiel dans la coagulation sanguine et la santé osseuse
La vitamine K est essentielle à notre santé.
La fonction première de la vitamine K réside dans son implication dans la coagulation sanguine. Le rôle de la vitamine K dans la coagulation est essentiel pour notre organisme. La coagulation du sang est un phénomène pendant lequel le sang va s’agglomérer à un endroit donné pour former une masse compacte. La coagulation est une étape importante de la cicatrisation. Elle permet de stopper l’écoulement du sang et d’arrêter l’hémorragie. Elle s’active grâce à l’intervention de certains messagers : les facteurs de coagulation. Il faut savoir que le foie a un rôle important dans leur action. Les facteurs de la coagulation sont une chaîne de messagers qui une fois activé vont permettre la mise en place de la coagulation par l’organisme. La plupart de ces facteurs de coagulation sont synthétisés par le foie. Et certains de ces facteurs ont besoin de vitamine K pour être synthétisés. On les appelle les vitamines K dépendant.
Mais la vitamine K ne se limite pas seulement à la coagulation sanguine. Elle joue également un rôle crucial dans le métabolisme osseux en activant certaines protéines qui participent à la fixation du calcium sur les os, ce qui favorise leur solidité et prévient les risques d'ostéoporose.
La vitamine k existe sous 2 formes : la vitamine K1 et la vitamine K2.
Une carence en vitamines entraîne des conséquences plus ou moins graves pour la santé de notre organisme. Une carence en vitamine K augmente le risque d’hémorragie avec des saignements de nez, des règles abondantes et parfois même une ostéoporose.
Les apports alimentaires et compléments en vitamine K
Les vitamines K proviennent principalement de l’alimentation (plus particulièrement des légumes et des bactéries responsables de la fermentation) et de la flore bactérienne. Il est possible de traiter une carence de deux façons. La première est de renforcer les apports en vitamine K (via l’alimentation). La deuxième est la prise d’un traitement. Il peut s’agir d’un complément alimentaire ou d’un médicament. La prise de ce type de produit doit compléter un apport normal par une alimentation équilibrée. On considère que l’apport moyen en vitamine K chez un adulte doit être de 50 à 100 μg/jour.
Ainsi, certains aliments sont riches en vitamine K. Il s’agit plus particulièrement des légumes à feuilles vertes comme les épinards, le chou ou le persil. On peut également citer d’autres aliments riches en vitamines K comme le foie gras, les abats et la moelle osseuse. Certaines huiles grasses sont également riches en vitamine K. On peut par exemple citer l'huile de soja, l'huile de colza ou l’huile d’olive contiennent une grande quantité de vitamine K. Certains aliments fermentés comme les fromages fermentés, certains yaourts (à base de lait fermentés) peuvent également être de bonnes sources de vitamine K.
En plus de tous ces produits, certains compléments alimentaires ou médicaments peuvent être pris afin de traiter une carence en vitamine K. On rencontre rarement la vitamine K seule. En revanche, on la retrouve souvent dans la composition de certains compléments comme par exemple le Bion 3. Ce produit contient plusieurs vitamines (A, B, C, K, …) et également des minéraux. La plupart des compléments alimentaires avec plusieurs vitamines et minéraux contiennent également de la vitamine K.
Ils peuvent être utilisés en traitement pour des cures généralement de 1 à 3 mois.

Anticoagulants et vitamine K : rôle dans la prévention des AVC et des caillots sanguins
Une mauvaise circulation du sang dans l’organisme peut entraîner certains troubles. En effet, le sang peut coaguler, ce qui rend son passage difficile, surtout dans les petits vaisseaux. Ce mauvais passage peut être à l’origine d'accidents thromboemboliques tels que les AVC.
Afin de limiter le phénomène de coagulation, certains médicaments sont utilisés. Ils appartiennent à la famille des anticoagulants. Un anticoagulant peut avoir plusieurs cibles. Il peut viser les facteurs de coagulation vitamine K dépendant ou non vitamine K dépendant. Ainsi, les vitamines K dépendant peuvent être la cible d’une certaine famille de médicaments : les anti vitamine K (ou AVK). Les AVK sont des médicaments très utilisés dans le traitement curatif ou préventif des accidents thromboemboliques.
Les médicaments AVK les plus connus sont la Warfarine et le Préviscan. Il faut cependant savoir que la prise d’AVK peut augmenter le risque d’hémorragie. C’est pourquoi les personnes qui prennent ces produits doivent être suivies régulièrement par leur médecin. Le médecin demande de faire une prise de sang afin de doser l’INR. L’INR est un test biologique qui permet de mesurer l’efficacité d’un traitement anticoagulant. L’INR est un test spécifique aux médicaments AVK. Il ne peut pas être utilisé pour les autres anticoagulants. L’INR mesure la « fluidité » sanguine. Selon le profil et les antécédents de santé du patient, le médecin va lui fixer un objectif d’INR. L’INR se présente sous la forme d’un score. Si l’INR est proche de 1, alors le patient ne suit pas bien son traitement et plus l’INR est haut, plus le sang est fluide et plus le risque d’hémorragie est important.