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Conseils : Spondylarthrite ankylosante

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La spondylarthrite ankylosante ou maladie de Bechterew est une maladie inflammatoire chronique et progressive, qui touche principalement les articulations centrales comme le bassin et la colonne vertébrale.

L’inflammation commence autour des articulations. Elle a pour conséquence de former du tissu cicatriciel (tissu formant les cicatrices, de qualité inférieure). Ce tissu remplit l’espace entre les vertèbres jusqu’à ce que l’articulation complète soit raidie (ankylosante vient du mot grec ankylos qui signifie rigide). 

Les conséquences sont une calcification du tissu cicatriciel au contact de l’os de la vertèbre, entraînant un raidissement voire une rigidité complète de la colonne vertébrale. Les patients se plaignent particulièrement de douleurs dans le bas du dos (typiquement en période de repos ou en fin de nuit) et de raideurs. En marge de l’inflammation des articulations, on constate également, dans certains cas, des inflammations au niveau des yeux, des intestins et des voies urinaires.

Causes de la spondylarthrite ankylosante

Les facteurs déclenchants de la spondylarthrite ankylosante ne sont pas encore connus, mais il ressort que c'est généralement un choc émotionnel ou traumatique qui déclencherait la maladie chez les porteurs du gêne HLA-B27.

En effet, les facteurs héréditaires sont régulièrement mentionnés étant donné la corrélation principale entre la maladie et la présence de ce gène particulier, le HLA-B27. 90% des patients atteints d’une spondylarthrite ankylosante sont porteurs de ce dernier, mais cette caractéristique ne suffit pas à elle seule pour déterminer qu’une personne est atteint. En effet, ce gène peut être présent sans que la personne n’ait jamais présenté aucune douleur. 

Des patients jeunes avec un sombre avenir

D’après les estimations, la spondylarthrite ankylosante touche 0,5 % de la population (variable, jusqu'à 2 % selon la région). Au contraire d’autre affections des articulations, la spondylarthrite ankylosante se manifeste auprès des jeunes (entre 15 et 30 ans) et est 2 à 3 fois plus fréquente chez les hommes que chez les femmes. L’évolution de la maladie est assez variable et résulte en des raideurs progressives, et une limitation de la mobilité vertébrale. Certains patients peuvent continuer une vie normale, là où d’autres devront adapter leur style de vie jusqu’à, pour certains d’entre eux, renoncer à une vie professionnelle active. A partir de 40 ans, certains patients sont incapables de ramasser un stylo par terre ou de mettre leurs chaussures.

Un diagnostic précoce et un bon suivi

Un diagnostic précoce et une prise en charge médicale adéquate peuvent aider à soulager les symptômes, prévenir des traitements erronés, augmenter la future qualité de vie du patient et aider à réduire le risque d’invalidité et de déformations. Une radiographie de la colonne vertébrale peut suffire pour poser le bon diagnostic, éventuellement une scintigraphie peut suivre quand le diagnostic semble compliqué.

Les symptômes s'installent progressivement et de manière chronique, c'est pourquoi il peut s'écouler plusieurs années entre le début de la maladie et le diagnostic de celle-ci.

Le traitement

On prescrit généralement au patient des anti-douleurs ou des anti-inflammatoires non-stéroïdiens, de manière occasionnelle ou continue, en fonction de l'évolution de la maladie. De l'exercice physique et de la kinésithérapie sont également nécessaires pour lutter contre la maladie, notamment au niveau de la colonne vertébrale, pour soulager celle-ci.

Lorsque les anti-inflammatoires ne sont plus suffisamment efficaces, d'autres traitements peuvent être envisagés avec son médecin. 


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