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Conseils : Syndrome de fatigue chronique (encéphalomyélite myalgique)

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L’homme occidental aspire très vivement au repos. Il est fatigué, voire claqué . Les recherches épidémiologiques révèlent des chiffres étonnants : entre 25% et 40% de la population occidentale souffre de fatigue substantielle. Parmi ceux-là, certains souffrent d'encéphalomyélite myalgique également appelé syndrome de fatigue chronique (SFC), une véritable maladie neurologique. 

Le SFC se présente sous forme d’une fatigue grave de longue durée sans faiblesse musculaire importante et sans causes psychologiques ou physiques prouvées. Il existe en fait plusieurs définitions et, dans les différents écrits, on décèle une importante hétérogénéité. 

Il semblerait cependant que le SFC touche plus souvent les femmes que les hommes.

Quelles en sont les causes ?

L’étiologie (ou les causes) est controversée. Le syndrome de fatigue chronique semble différent de la dépression typique. De nombreux patients associent le début de cet état de fatigue avec un événement tel une grippe ou une mononucléose. On a également suggéré une étiologie virale ou même allergique mais sans avoir rien pu démontrer à ce jour.

Quels sont les symptômes ?

Le symptôme principal est le manque de force, de vitalité physique et psychique qui perturbe les activités de chaque jour ( évoluant sur une durée de plus de 6 mois) et est souvent aggravé par un effort, un exercice. Cette asthénie peut être accompagnée d’infections des ganglions lymphatiques douloureuses, de mal de gorge, de céphalées, de douleurs abdominales, musculaires, de difficultés à se concentrer et à dormir.

Quel est le diagnostic ?

La cause du SFC étant encore inconnue, le premier objectif du médecin sera d’exclure une maladie traitable. Une dépression évidente ou une anxiété grave excluent généralement le syndrome de fatigue chronique.


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